Indiana Jones et la dernière croisade

Sortie : 1989
Réalisation : Steven Spielberg
Casting : Harrison Ford, Sean Connery, John Rhys-Davies
En 1939, à Venise, alors que les Nazis se lancent dans la quête du Saint Graal, Henry Jones, un médiéviste renommé et père d’Indiana Jones, disparaît. Informé par Walter Donovan, un riche Américain, Indiana reçoit le journal de son père et part à sa recherche, plongeant dans une aventure périlleuse pour retrouver à la fois son père et la relique légendaire.


Y a pas de musée à Iskenderun
Ma scène préférée : Marcus Brody à Iskenderun
Détenus par les Nazis avec son père, Indiana Jones refuse de révéler ce qu’il a fait du carnet contenant les indices cruciaux pour localiser le Saint Graal. Cependant, la perfide Elsa, qui travaille secrètement pour les Nazis, démasque Indiana et comprend qu’il a confié le carnet à Marcus Brody, le conservateur du musée et ami proche d’Indiana. Pour protéger Marcus, Indiana prétend que ce dernier est un homme de terrain expérimenté, capable de se fondre dans la masse et d’échapper à toute détection.
Pourtant, la réalité est tout autre. On retrouve Marcus Brody, vêtu de son costume traditionnel, errant dans les rues animées et exotiques d’Iskenderun, en Turquie. Visiblement perdu et désorienté, son allure contraste fortement avec l’image d’homme aguerri qu’Indiana a décrite. Les habitants locaux, intrigués par cet étranger, commencent à l’entourer, créant une atmosphère à la fois comique et légèrement menaçante. Marcus tente de se frayer un chemin à travers la foule, mais il est rapidement submergé et encerclé par des marchands insistants. La scène, teintée d’humour, met en avant l’innocence et la maladresse de Marcus, totalement dépassé par cet environnement qui lui est étranger.
Heureusement, Sallah (John Rhys-Davies), un vieil ami égyptien d’Indiana, arrive pour le secourir. Alors qu’ils sont ensemble, deux mystérieux personnages vêtus de noir les abordent, prétendant être envoyés par le musée. Sallah, méfiant, fait remarquer avec justesse : « Y a pas de musée à Iskenderun. » Les deux individus deviennent alors menaçants, et Sallah comprend qu’il faut fuir immédiatement.
La scène se conclut avec Marcus se faisant kidnapper sous les yeux impuissants de Sallah, laissant ce dernier dépassé par les événements et le spectateur partagé entre l’amusement et l’inquiétude pour le sort de Marcus. Cette séquence, devenue l’une des plus mémorables du film, doit son succès à la performance de Denholm Elliott, qui incarne à la perfection un Marcus Brody à la fois comique, dérouté et touchant. John Rhys-Davies, dans le rôle de Sallah, ajoute une touche burlesque et humoristique à l’ensemble.
Cette scène met en lumière le contraste entre le monde académique de Marcus et les réalités brutales de l’aventure sur le terrain. Bien qu’extrêmement compétent dans son domaine, Marcus est totalement dépassé par les épreuves de la quête du Graal, contredisant les propos d’Indiana destinés à tromper les Nazis. Elle rappelle également que même les personnages secondaires jouent un rôle crucial dans l’histoire, ajoutant profondeur et humour à l’intrigue.
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